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Actualit� des sapeurs-pompiers

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�Sur le lac, les sauveteurs sont b�n�voles; leur travail est exemplaire�

Propos� par : admin Le 07/12/2006 à 08:10

Suisse�On ne peut pas sauver un noy� - sauf s'il se trouve � proximit� un t�moin de la sc�ne comp�tent et ayant les bons r�flexes. Et encore: si la personne en d�tresse n'est pas en bonne condition, n'a pas de moyen de surnager ni la volont� de survivre, ses chances sont infimes.�


Le porte-parole de la police cantonale (et membre d'une soci�t� de sauvetage) Jean-Christophe Sauterel est formel: il aurait fallu un miracle pour sauver l'homme qui s'est �lanc� tout habill� dans le lac avant-hier, devant l'Eurotel de Montreux. Surtout qu'il se confirme qu'il s'agissait d'un acte d�sesp�r�.

Sur place, des t�moins de l'op�ration de sauvetage s'�tonnaient du temps mis par les diff�rents intervenants � arriver sur les lieux. Sur le th�me: �A l'heure o� les pompiers peuvent �tre sur place en cinq minutes, pourquoi faut-il une demi-heure aux plongeurs?�

Sur le lac, le secours est assur� par les soci�t�s de sauvetage. Or, �les seuls b�n�voles dans l'histoire, c'est nous�, rappelle d'abord Olivier Durgniat, pr�sident de la �La Dame du lac�, la soci�t� de sauvetage de Territet. �Pour des b�n�voles, l'alerte est tomb�e � la plus mauvaise heure: je conduisais encore un train, la plupart �taient sur la route entre leur travail et leur domicile. Police et ambulanciers ont un service de piquet. Les pompiers ont certes un statut de semi-professionnels, mais ils doivent pouvoir quitter leur travail d�s l'alerte.�

La police de Montreux a �t� alert�e vers 16 h 45. Pour quelques mois encore, c'est elle qui relaie l'alarme aux soci�t�s de sauvetage - par pager et SMS. Ce r�le sera bient�t repris par la Centrale d'engagement t�l�phonique de la police cantonale.

Les sections de sauvetage de la r�gion ont re�u l'alarme d�s 17 h. Les premiers bateaux �taient sur place vers 17 h 45. Et entretemps? �Il faut se rendre au local, r�unir le mat�riel. Un plongeur met dix � quinze minutes pour s'�quiper. Mais il doit aussi se pr�parer psychologiquement. On sait � quoi s'attendre, mais �a n'est pas � la port�e de tout le monde�, explique Olivier Durgniat. Qui a par contre trouv� le temps long � attendre la Brigade du lac avant de pouvoir commencer les recherches - et de trouver le corps en sept minutes.

L� encore, Jean-Christophe Sauterel est formel: �La recherche d'un cadavre n'est plus un sauvetage, mais une op�ration de police.�

Source : 24 Heures - FRIDOLIN WICHSER

�Sur le lac, les sauveteurs sont b�n�voles; leur travail est exemplaire�

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